Par Hervé Denès
Extraits de Douceur de l’aube – Souvenirs doux-amers d’un Parisien dans la Chine de Mao
(L’Insomniaque éditeur, 2015)
(Titre modifié)
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Présentation de l’éditeur :
A l’automne 1964, un jeune Parisien, étudiant de chinois, est recruté pour enseigner le français à l’Université de Nankin. Le jeune homme est vite confronté à la méfiance paranoïaque du Parti, qui va lui interdire toute rencontre authentique avec les Chinois, dont il est venu apprendre la langue. Malgré cela, il va nouer un lien amoureux avec une de ses élèves : Hsi Hsiao-jeou (Douceur de l’aube). Ils se fréquentent dans la clandestinité pendant un an. Le jeune sinisant découvre les travers d’une société sclérosée par la peur qu’inspirent le Parti et sa police : vie de caserne, puritanisme, interdiction de voyager, surveillance et délation… Le pays est à la veille de la « révolution » « culturelle », gigantesque manipulation orchestrée par Mao, et la situation des deux amants devient intenable. La jeune fille disparaît. Le Parisien est renvoyé sur les bords de la Seine, et cette période de sa vie demeurera une plaie jamais refermée.