Archives mensuelles : octobre 2022

La Police, pilier essentiel du régime soviétique

Par Guy Vinatrel
Extrait de L’U.R.S.S. concentrationnaire :
Travail forcé, esclavage en Russie Soviétique
(Spartacus, 1949)

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LA POLICE, PILIER ESSENTIEL
DU REGIME SOVIETIQUE

« Conformément aux intérêts des travailleurs et afin d’affermir le régime socialiste de l’Etat, la loi garantit aux citoyens de l’U.R.S.S. :
a) la liberté de la parole ;
b) la liberté de la presse ;
c) la liberté des réunions et des meetings ;
d) la liberté des cortèges et démonstrations de rue. »
(Article 125 de la Constitution de l’U.R.S.S.)

Garder les citoyens dans l’ignorance est bien. Les contenir dans l’obéissance est mieux. Le principe de la démocratie est l’obéissance librement consentie. Le principe du totalitarisme c’est l’obéissance imposée, la police omnipotente, l’arbitraire policier partout, la surveillance de tous les instants. La police, par la force des choses n’est plus l’auxiliaire du pouvoir mais le principal soutien social du régime. L’U.R.S.S. n’a rien inventé en ce domaine. Mais on peut dire qu’elle a considérablement amplifié.

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Durruti dans le labyrinthe

Par Miguel Amorós
Éd. de l’Encyclopédie des Nuisances (2007)

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« Nous vous montrerons, à vous les bolcheviques russes et espagnols, comment on fait la révolution et comment on la mène à son terme. Chez vous, il y a une dictature, dans votre Armée rouge, il y a des colonels et des généraux, alors que dans ma colonne, il n’y a ni supérieur ni inférieur, nous avons tous les mêmes droits, nous sommes tous des soldats, moi aussi je suis un soldat. »

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Georges Orwell devants ses calomniateurs : Quelques observations

Éditions Ivrea/Encyclopédie des Nuisances
1997

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Le 11 juillet 1996, le quotidien anglais The Guardian faisait paraître en première page un article visant à présenter George Orwell comme un délateur. Selon ce journal, Orwell aurait proposé en 1949, peu de temps avant sa mort, « de fournir à une section du Foreign Office en relation avec les services britanniques de renseignement les noms des écrivains et des journalistes qu’il considérait comme étant des “crypto-communistes” ou des “compagnons de route”. » A l’appui de ses allégations le Guardian reproduisait une lettre de George Orwell retrouvée dans les archives du Foreign Office récemment déclassifiées.

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Trotsky le Staline manqué

Par Willy Huhn
Ed. Spartacus 1981 (1951)

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Pour comprendre le bolchevisme, et plus particulièrement le stalinisme, il ne sert à rien de suivre et de prolonger la controverse, superficielle et le plus souvent stupide, à laquelle se livrent staliniens et trotskystes. Il est fondamental de voir que la révolution russe, ce n’est pas le seul parti bolchevique. Tout d’abord, elle n’a même pas éclaté à l’initiative de groupes politiques organisés. Bien au contraire. Elle a été le résultat des réactions spontanées des masses face à l’écroulement d’un système économique déjà fortement ébranlé par la défaite militaire.

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Le léninisme, une idéologie fasciste

Par Miguel Amorós
Mars 2007

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« “Fascisme brun, fascisme rouge” était le titre d’un pamphlet mémorable dans lequel Otto Rühle démontre que le fascisme stalinien d’hier n’était que le léninisme d’avant-hier. Son essai a inspiré le titre de cet article. »
« Lénine n’a pas hésité à combattre les défenseurs du système des conseils en les accablant d’insultes dans le pamphlet préféré de ses partisans, Le gauchisme : La maladie infantile du communisme. Dans ce texte, il enlève son déguisement. Étouffant les communistes de gauche et les conseils sous une avalanche de fausses accusations, Lénine défend son pseudo-socialisme panrusse, dont l’élaboration ultérieure par Staline révélera qu’il s’agit d’une nouvelle forme de fascisme. » (Miguel Amorós)

« Fusiller immédiatement. »

via Anne Archet (flegmatique.net)

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L’ébauche.

En avril 1917 je me retrouvai avec Trotsky à New York, dans une imprimerie qui travaillait surtout pour les divers organismes russes de gauche. Il était alors à la tête d’un quotidien marxiste de gauche: Novy Mir. Quant à moi, la Fédération des Unions ouvrières russes me confia la rédaction des derniers numéros – avant le départ pour la Russie – de son hebdomadaire: Goloss Trouda, de tendance anarcho-syndicaliste.

Je passais à l’imprimerie une nuit par semaine, la veille de la sortie du journal. Et c’est ainsi que je rencontrai Trotsky, la première nuit de mon service.

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La lutte contre le fascisme commence par la lutte contre le bolchevisme

Par Otto Rühle
Living Marxism, Vol. 4, N° 8 (1939)

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« L’expérience historique nous apprend que tous les compromis conclus entre la révolution et la contre-révolution ne peuvent profiter qu’à cette dernière. Toute politique de compromis est une politique de banqueroute pour le mouvement révolutionnaire. Ce qui avait débuté comme un simple compromis avec la social-démocratie allemande, a abouti à Hitler. Ce que Lénine justifiait comme un compromis nécessaire a abouti à Staline. En diagnostiquant comme maladie infantile du communisme le refus révolutionnaire des compromis, Lénine souffrait de la maladie sénile de l’opportunisme, du pseudo-communisme. » (Otto Rühle)

Addendum : Du même auteur, lire Fascisme brun, fascisme rouge (1939)